Le service des archives se trouve aujourd’hui dans une situation inacceptable. Les rapports successifs du Directeur des Archives Départementales, de l’Inspection Général des Archives de France, relayés par le Préfet de Région soulignent tous l’incurie de l’administration lilloise pour ses archives.
Cette situation met en danger, sur le plan physique et juridique, l’ensemble du personnel administratif et politique de la municipalité. Le patrimoine lillois, dont la municipalité a la charge, est menacé.
Les agents se trouvent dorénavant dans l’impossibilité d’accomplir leurs missions.
Pourquoi ?
-Pas assez de personnel pour faire face aux 45 heures d’ouverture hebdomadaire, tout en assurant les missions de tri, conservation et d’information des services.
- Un dépôt saturé, des bureaux trop petits et inadaptés, une salle de lecture indigne d’une grande ville de France (15 places, pas de postes informatiques), pas d’espace pour le tri des archives et mise en quarantaine des documents contaminés, pas d’espace pour accueillir les scolaires.
-Chaque jour, des archives sont illégalement mises à la poubelle, alors que la loi prévoit leur conservation. Les agents du service des archives en sont réduits à surveiller les bennes…
-Un parc informatique obsolète, incapable de relever le défi de la conservation des données numériques, et toujours pas de site internet.
Les agents des archives veulent
-Des recrutements, fondés sur les compétences, pour porter le service à 15 personnes.
-Un plan d’urgence pour les archives conservées dans les services, incluant la formation des personnels sur les documents à conserver légalement.
- Un projet ambitieux de nouveau bâtiment, respectant les normes en vigueur pour la conservation de l’information.
- Une véritable stratégie de gestion électronique des documents.
Avec le soutien du syndicat SUD-Collectivités territoriales, les personnels du service des archives sont appelés à une grève reconductible à partir du 18 septembre 2010.
Faisons-nous entendre ! Associons-nous au mouvement !
